The Perfect Lovers

Tout le monde se souvient de l’implosion en plein vol des célébrissimes Perfect Lovers (9 ans déjà !), de la fuite du charismatique Pollux en Polynésie, poursuivi par le fisc et deux femmes abusées, et du départ de Tony G. autour du monde, sa rencontre avec une japonaise et son installation définitive au pays du Soleil Levant. Mais pendant que Pollux sombrait dans l’alcool à se faire péter les varices oesophagiennes, Tony G. continuait de travailler dans sa cave sur un petit 4 pistes et à enchainer les compos. Huit ans plus tard, Pollux-Philippe revenu au bercail, reçoit une démo de Tony-Antoine, intitulée « Je baise tout même le rock’n roll bébé », il fait écouter ça à son pote David qui mixe dans divers studios du monde et curieusement, tombe dans le coma après avoir englouti une bière sans alcool. La suite est dans l’interview qui suit :

INTERVIEW DES FRERES JESUX

Salut les gars, vous êtes trois, comme la Sainte Trinité, répartis aux trois coins de la planète et votre single a été composé sur ordi en mélangeant à distance vos ingrédients. S’en prendre au Rock’n Roll de cette manière, pour d’anciens rockers, il fallait oser ! Mais pourquoi JESUX ?

- Philippe : P. sort du coma au troisième jour avec la révélation d’être le fils de Dieu et s’est rebaptisé de Pollux en Jesux.

- Antoine : Non ! C’est juste qu’on veut faire du rock crétin.

- David : En ce qui me concerne, Jesux mais j’avale pas.

- Antoine : Et moi, j’ai mes dix slips, toujours avec moi.

Votre tube interplanétaire RNB-Rock’n roll bébé-je baise tout  est sur le point de faire un carton galactique. Elvis doit se dévisser le pelvis en coulisses.

- David : on a déjà vendu 10 gigas aux saturniens et ça démarre fort sur Jupiter. Mais je vous demanderai poliment d’épeler correctement notre titre !

- Philippe : On est programmés pour la première partie de la tournée 2012 de Dave, comme ça on pourra s’enkuler à quatre avec l’aide d’un professionnel. Et puis ça fera plaisir à Antoine qui voulait qu’on s’appelle les Daves.

- Antoine : Stop les gars ! On est les Jesux et Dave n’est qu’une grosse Tarlouze qui a atteint depuis longtemps les limites du sexe de masse.

RNB – pardon – Je Baise Tout carbure à 180 BPM, plus du double d’un morceau techno, avec une basse Yvette-Hornérienne et un riff fantôme sorti d’un deux pistes garage des sixties. Comment avez-vous réussi cette fusion ?

-Philippe:t’a pas une autre question ?

- David : je peux appeler un ami ?

- Antoine : il s’agissait avant tout pour moi d’explorer les subtilités archéologiques de la société post-spectaculaire où ce qui porte le nom de musique n’est plus qu’un interminable étron liquide et puant  s’engloutissant en cataractes fumantes dans nos labyrinthes auriculaires pour les stériliser.

Haha ! Et comment envisagez-vous votre avenir ?

- Philippe : dans le futur ?

- Antoine : Ben, on va aller boire un coup et dormir.

- David : A l’abri du besoin comme un suppositoire en bronze dans le cul d’un éléphant albinos atteint de fécalome.

Hahaha ! Vous êtes impayables !

- Philippe : d’ailleurs, on n’a toujours pas été payés !

- Antoine : je peux aller faire pipi ?

Bon, laissons-là les Jesux s’autocongratuler à coups de fellations profondes, car, à n’en pas douter, nous entendrons parler d’eux trois jusqu’à Détroit.

                                                                                                         Dexter Beans

JESUX :

Tonio – Antoine : guitare désaccordée & Saké

Phil - Pollux - Jesux: Voix et prières.

David : Machines &  Surf