The Perfect Lovers

The Perfect Lovers

Exclusif: L'interview d'Eddy G!

EXCLUSIF !

 

Notre chroniqueur favori, Dexter Beans, a retrouvé la trace d’Eddy G. aux iles Palau, à quelques encablures des Philippines, où il travaille depuis dix ans dans une usine de découpage de filets baleines pour le Japon.

                      

Rappelez-vous : Eddy G. était le lead guitar des Perfect Lovers (également des Pocafuckers, de John Sphincter Explosion et de Oral Joe and the Analphabets) qui avait totalement disparu du paysage médiatique après le succès mondial de Taliban Pussy dont il avait écrit les paroles (musique composée par Pollux-Jesux). Les Gi’s s’envoyaient ce single à donf dans les oreilles quand ils allaient noyer sous les bombes les repaires des supposés terroristes afghans qui n’étaient en fait que de bons pères de famille avec femmes et enfants. Après le mémorable enregistrement aux studios Mangrove de leur album Women and Carrots  fin 2001, Eddy G. en proie aux délires schizoïdes d’un abus de speed avait sauté dans le premier avion disponible et ne donnait plus aucun signe de vie depuis.

Dexter est arrivé un matin d’octobre 2011 dans sa cabane en bois surplombant le port de Koror et voici son interview en première mondiale. Savourez votre plaisir les p’tits gars !

-Yo, Eddy ! Boulette, ou quoi ?

- Hé, t’es qui, toi, grosse barrique ? Qu’es-tu viens rôder dans mon espace mental ?

- Relax, man ! Ca fait dix ans qu’on te cherche partout et que tes fans se suicident en série. T’aurais pu donner des nouvelles, putain d’enfoiré de skonkx baveux !

- J’t’enkule, gros sac  troué ! Retourne chez les Village Pipole ! Tu bouches ma vue, là !

- Pose cette tronçonneuse, Eddy, je suis venu en ami, juste pour causer un peu du bon vieux temps. Hugh !

                       

- Toi, avec ton gros bide et ton p’tit zobe, tu vas barrer vite fait de mon divan sinon j’envoie ton anus découpé sous verre à ta mère.

- Ho ! Peace and love, mon frère ! Mes intentions sont pures. Tu me reconnais pas ? Dexter ! Je t’ai interrogé après la chute des Twin Towers pour Rolling Stone. T’avais été le premier, à cette époque, à évoquer la théorie du complot.

- Le soir de notre concert au CBGB ?

- Exact . Après la bagarre qui s’en est suivie à cause de la destruction à l’arme blanche de votre cochon gonflable.

- Yep ! J’me souviens, mec. Sacré soirée !

- Tu peux le dire ! La ville a fait fermer le club, après ça !

- Arrête de déconner, mec, tu n’es pas Dexter ! Dexter avait des cheveux et pesait 100 kilos de moins que toi. Tu n’es qu’un gros bouffi d’ukrainien envoyé par le KGB.

- Je peux te raconter une anecdote le soir où vous avez fait la première partie des Fleshtones au Bowery. Rappelle-toi cette pute qu’on voulait se faire à deux et qui n’était en fait qu’un travelo junky et séro-po qui t’a envoyé une giclée de…

- C’est bon. Arrête là ! Bienvenue à la maison, Dexter. J’te sers un double Jack ?

- Triple, avec glace, s’il te plait.

Eddy G. siffle deux coups dans ses doigts et une énorme femme indigène sort de la cuisine en se drapant en hâte dans un manou.

- La classe, Eddy ! Une servante à la maison ! Mais bon, t’aurais pu en choisir une qui soit baisable. Ca doit pas manquer de gamines pubères chez les niakoués du coin !

- C’est ma femme, Dexter.

- Arrête de déconner, Eddy. C’est une grosse négresse qu’a encore un os de poulet en travers des narines et sûrement un putain de tablier de forgeron sur lequel tu peux pic-niquer avec tous tes potes.

- Elle comprend tout ce que tu dis. Elle parle cinq langues couramment, plus celle de sa tribu. Et elle va foutre de la mort aux rats dans ton wisky. Mais c’est pas mon problème. K’ess t’es donc venu foutre par ici, man ?

- Ben tiens ! T’interviouver !

- Et tu paie combien ?

- 500.

- Toujours ça de pris. Allez, c’est parti. Fais tourner le magnéto.

- J’irai pas par quatre chemins. Ya 10 ans, en pleine montée vers la gloire, meilleur show, meilleur parolier, meilleur guitariste de rock aux awards de la musique des labels indépendants,  et fffuitt… tu disparais ! Ya deux ans, les Red Hots paient un détective pour te retrouver. Ils te veulent comme lead guitar dans leur nouvelle formation. Chou blanc ! On retrouve le pauvre gars éventré dans un caniveau de Manille. Et moi, c’est bien parce que j’étais ton pote et que je connais tous tes pseudos, que je t’ai retrouvé. William Jexpir. Ca ne pouvait être que toi ! Pourquoi t’as fait ça, Eddy ? Pourquoi tu t’es barré ?

- J’en avais marre de toute cette imposture.  Il me fallait des doses de plus en plus fortes pour rester dans le manche. Tout ça n’était que du bruit pour des bandes d’abrutis du pogo.

- Arrête la flagellation, Eddy ! Tous les enfants des Stooges et des MC5 se seraient coupé une couille pour que tu leur montre quelques uns de tes secrets.

- Ta gueule, avorton! Je sais très bien quel genre de merde j’étais à la guitare. Je vais te faire une confidence en exclu, si tu montes un peu ton tarif.

- Tope là.

- Mon truc, tu vois, c’est que je voulais être chanteur. J’en avais ma claque que ce bourrin de Pollux se tape les meilleures groupies. J’en avais raz la touffe de faire bander tous ces petits pédés qui bavent sur un manche de Fender. Je voulais montrer au monde entier que j’étais la réincarnation d’Elvis. Que j’étais le King !

- Sans vouloir t’offenser, la seule fois où je t’ai entendu chanter sur scène, ça devait être en 82, au Cargo, t’avais fait une reprise de Love in vain en rappel, et je dois dire que t’as fait un bide ! Mick Jagger à dû bien se marrer quand il a visionné la vidéo.

- Ne me parle plus jamais de cette tarlouze répugnante ! Ce mec là est la plus grande escroquerie vivante du Rock’n roll !

- Je ne peux pas accepter d’entendre une chose pareille !

- JE SUIS LE KING, SAC A MERDE ! JE SUIS KING KILLER EDDY ! QUE CELA SOIT DIT !

- Relax ! Rassie-toi et laisse cette tronçonneuse par terre, elle pue la baleine. Putain, tu me stresse grave.

- Tu peux retourner chez ta mère, j’te retiens pas.

- OK, c’est bon. Parlons un peu de tes projets. Quand reviens-tu dans le paysage médiatique ?

- Je prends des cours d’opéra par correspondance. Je travaille en ce moment sur Carmen de Bizet. Le personnage de Don José, le ténor… Kess-yà ? Pourquoi tu t’étouffe de rire ?

- X’cuze moi, Ed, j’ai jamais rien entendu d’aussi drôle de toute ma vie ! J’espère que tu déconne !

- PUTAIN D’ENCULE DE RAZOIR A TRUFFES DE PORTUGUAISES ! Dégage le terrain vite fait où je demande à ma femme de t’étouffer avec son cul !

- Bordel à chattes, Eddy ! J’ai fait 10 000 kilomètres à la nage depuis L.A. pour cet interviouv,. Alors tu vas arrêter de déconner ! Le punk n’a jamais été aussi tendance et il nous manque un mister Gaga !

- J’encule cette truie de lady Gaga, et Britney, et Madonna ! Et je regrette de ne pas être assez pédé pour ne pas enculer aussi ton trou puant !

- S’aurait été avec plaisir, Eddy, tu veux pas faire un effort ? J’peux mettre un string, si tu veux.

- Pour 10 000  de plus et un Viagra, j’te fais le cul, mais on éteint la lumière.

- Ca marche pour moi, Eddy. Putain ! Chuis excité comme une collégienne ! J’ai les hémorroïdes qui mouillent !

- Laisse tomber le Viagra, Dexter, j’ai un début de gourdin.

 

 

 



11/12/2011
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